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17 septembre 2020
David BOUTILLIER Ingénieur Paris Grignon (1998)

Portrait - Agir local et penser global

 Secrétaire général des services FNSAFER, David Boutillier est soumis aux défis de la triple crise sanitaire, économique et écologique que le monde traverse de façon aussi brutale

David Boutillier, 44 ans, a grandi dans le monde agricole de la région d’Amiens. Dès son enfance, il a montré sa détermination. Rentré en deuxième année de l’Agro après un détour par la prépa et l’université, il réalise son rêve et se spécialise en développement agricole avant de  poursuivre en suivant les cours du Master en droit rural à la Sorbonne.

Très vite, il accepte un premier poste d’ingénieur d’études dans le groupe SAFER pour suivre notamment les marchés fonciers. Il amorce alors un cursus de promotion interne, se retrouve en 2006 responsable des affaires générales et institutionnelles, pour occuper aujourd’hui le poste de Secrétaire général des services de la FNSafer.

Pour lui, les Safer, c’est avant tout un outil de  « démocratie foncière », qui participe à l’aménagement durable et équilibré de l’espace rural mais qui permet également de de réguler le marché foncier soumis à de fortes pressions spéculatives, nationales et internationales. Son poste lui permet de réfléchir aux nouvelles problématiques nécessitant une vision globale (« accaparement » des terres par des étrangers, financiarisation et régulation des marchés, changement climatique, artificialisation des sols…). Il bénéficie de riches contacts et souligne la chance qu’il a de pourvoir « naviguer » entre le temps rapide du terrain et le temps long de la réflexion stratégique d’autant plus en cette période d’incertitude et de bouleversement où il va être important préparer l’avenir.  

David Boutillier, fait le point de ces 18 années, toujours aussi passionné et heureux de reconnaître ce qu’il doit à l’Agro. « C’est une école généraliste, empreinte de valeurs, qui nous a préparés à nous adapter au monde d’aujourd’hui, en lien avec un bon réseau de camarades ; elle a développé ma curiosité, mon adaptabilité et ma capacité à réfléchir et à penser « global ». L’université, par un cursus technique, m’avait donné l’approche terrain et la prépa, l’habitude de travailler intensément et rapidement. De manière complémentaire, à l’Agro, j’ai appris la multifonctionnalité, la « complexité » des systèmes grâce à des professeurs qui m’ont beaucoup marqué, comme Marcel Mazoyer, Marc Dufumier ou Sophie Devienne…», notions qui, dans le contexte actuel, sont de véritables atouts!



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